Arbitres intimidés : la loi de la causalité
Écrit par Maxime Gauthier le 20 février 2024
Pénurie d’officiels, favoritisme, partisans en colère, intimidation… un cercle vicieux qui mine les équipes de la Ligue de hockey Vallée-Appalaches (LHVA).
Certains arbitres préfèrent accrocher leur sifflet plutôt que d’être la cible d’injures. L’intimidation provoquerait donc le départ de plusieurs arbitres. Et ceux qui restent sont sur le qui-vive. Les partisans les accusent de favoritisme et sous le feu de l’action, commettent des actes d’intimidation.
Il arrive des situations qui nous font perdre la tête. Denis Couturier, président des Dynamos de Kedgwick.
Durant la dernière saison, 50 parties de niveau sénior ont été disputées. Une trentaine d’arbitres les ont arbitrées. Certains arbitres sont eux-mêmes des anciens joueurs qui ont évolué au sein de l’équipe qu’ils arbitrent. Ces situations, bien qu’elles semblent nécessaires considérant la pénurie actuelle d’arbitres, attisent parfois la colère des partisans et des joueurs qui crient à l’injustice. Mais, cette colère explique aussi pourquoi tant d’arbitres décident de jeter l’éponge. Les partisans seraient-ils responsables des situations qu’ils dénoncent ?
Dans ce second reportage portant sur l’intimidation envers les arbitres, nous abordons la pénurie d’arbitres dans la Ligue de hockey Vallée-Appalaches avec, entre autres, Jack Lebel et le président de la Ligue, Alexis-Ouellet.
Nous nous entretenons également avec Denis Couturier, président des Dynamos, pour parler du climat qui règne à l’aréna de Kedgwick, le domicile des Dynamos. Il est considéré par certains comme étant un environnement hostile, tant pour les arbitres et les joueurs des équipes adverses.