La saison des sucres laisse un goût amer pour les producteurs acéricoles

La température fluctuante aura eu raison des espérances de ces passionnées d’acéricultures qui devront fermer leurs chalumeaux dans les prochains jours, en se contentant d’une mince récolte de près de 50% par rapport en l’an dernier.

Certains producteurs bouillent toujours, mais la chaleur des prochains jours devrait clore définitivement la saison. Photo : Maxime Gauthier.

À l’apogée d’une saison désastreuse chez les acériculteurs du Restigouche-Ouest, les deniers toujours actifs espéreraient malgré tout remplir quelques barils supplémentaires d’ici la fin de la semaine. Certains producteurs ont toutefois décidé de fermer leurs pompes en avance.

« L’année passée, on a fermé le 6 mai, cette année on est fermé depuis le 23 avril. » – Glenn Somers, producteur acéricole.

Dans le monde de la production de sirop d’érable, ce sont les conditions météorologiques qui font foi de tout. Ne pas savoir à quoi s’attendre année après année, c’est le prix à payer quand tu œuvres dans ce domaine, selon le producteur, M. Danik Lapointe.

Voici ses propos:

C’est le prix à payer, certes, mais lorsque l’inflation fait preuve d’indifférence devant les dépenses babyloniennes qu’impliquent annuellement la gestion d’une érablière, difficile pour ces producteurs de sirop d’érable de ne pas s’empresser de mettre cette saison derrière eux.

Reportage de Maxime Gauthier:

Érablière située à Kedgwick River. Photo : Maxime Gauthier.

Photo : Maxime Gauthier.